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viens on s'fait un rêve !

Un workshop de création sur le thème des rêves dirigé par Pierre Guéry
SAISON 2021-2022

"Viens on s'fait un rêve" est un atelier d’écriture et de lecture performative qui met en présence l’auteur-performeur Pierre Guéry et des étudiants de troisième année de la Licence Sciences et Humanités (Aix-Marseille Université). Cet auteur, qui se déplace sans cesse d’une discipline à l’autre, animera un workshop de création avec ces étudiants au Théâtre La Cité, autour des rêves. Onirisme, rêve éveillé, rêveries, écriture automatique, inconscient, etc… le croisement des disciplines (littérature, psychanalyse, anthropologie culturelle et neurosciences) et des pratiques sera exploré dans cet atelier de créations textuelles et sonores.

Le point de départ de ce travail collaboratif, qui va sans cesse de la table d’écriture au plateau pour que les mots s’incarnent, est un désir d’articuler autrement (c’est-à-dire de manière non académique) le langage et la pensée dans un cursus universitaire résolument pluridisciplinaire. Quel langage ces étudiants élaborent-ils pour traduire leur pensée ? Quels exercices de pensée, mais aussi quelles pratiques de langage peuvent transformer les savoirs transmis en langage singulier ? Comment créer une pensée qui trouve une origine en eux-mêmes ? Comment la poétiser, lui donner vie et l’exposer ?

L’exercice poétique sera celui de l’oraliture : chercher l’oralité dans l’écriture ; emprunter à la parole pour écrire ; collectivement mettre les mots en corps et en espace dans le théâtre.

Le thème sera le rêve. Songe nocturne, rêve éveillé ou rêverie, espoirs et utopies, nous brasserons nos expériences et connaissances par des appels à la littérature, à la psychanalyse, à l’anthropologie culturelle et aux neurosciences, pour construire un récit qui fasse espace commun.

Ce spectacle, Viens on s'fait un rêve ! sera présenté les 7 et 8 avril 2022 dans le cadre de la Biennale des écritures du réel.

« Le rêve est la pire des cocaïnes, parce que c’est la plus naturelle de toutes. Elle se glisse dans nos habitudes avec plus de facilité qu’aucune autre, on l’essaye sans le vouloir, comme un poison pris sans méfiance. Elle n’est pas douloureuse, elle ne cause ni pâleur ni abattement – mais l’âme qui fait usage du rêve devient incurable, car elle ne peut plus se passer de son poison, qui n’est rien d’autre qu’elle-même. »

SOARES Bernardo, Fragment n° 173, Le Livre de l’intranquillité, Autobiographie sans événements, op. cit., p. 194.