Violences ordinaires : quand la sociologie rencontre le cinéma
ÉVÉNEMENT PASSÉ
" Les grandes œuvres de cinéma ou de littérature sont pour nous, sociologues, des guides précieux, qui nous disent quelque chose d’essentiel pour notre propre façon de conduire nos recherches. "
Distant Voices, Still Lives est considéré comme l’un des plus grands films britanniques de tous les temps. Son sujet est en apparence très simple : l’évocation de la vie d’une famille ordinaire de la classe ouvrière à Liverpool, entre la Seconde Guerre mondiale et les années soixante. Et pourtant, il nous saisit, tant par sa façon d’attraper au vol les bonheurs simples de l’enfance que parce qu’il donne à voir, comme jamais avant lui, les violences ordinaires les plus sordides.
Qu’aurait la sociologie à apprendre de l’art ? En partant de l’exemple de Distant Voices, Still Lives, film qui porte justement sur mon thème de travail – les transformations de la famille et l’égalité des sexes –, je propose de partager quelques-unes des leçons sociologiques que j’ai tirées de mon amour des grandes œuvres de fiction. Irène Théry
Cette conférence introductive d’Irène Théry sera suivie par la projection du film Distant Voices, Still Lives réalisé par Terence Davies (1988).
Dans les années 1950, à Liverpool, une famille se prépare pour le mariage de Eileen, la fille aînée. Cette cérémonie est l’occasion pour la fratrie de se souvenir de leur père, personnage violent et froid qui faisait preuve ponctuellement d’amour pour ses enfants. Au fil du temps, les deux autres enfants du foyer se marient également. Leur existence est alors rythmée par les souvenirs de leur jeunesse.
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lesvarietes-marseille.com
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Dès 16 ans