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à cran, accro...

Atelier de théâtre-écriture adultes
Saisons 2020-2022

Des artistes compagnons du Théâtre La Cité, à la fois auteur.e.s et metteur.e.s en scène, se sont associés pour vous proposer une nouvelle aventure de création sur le thème de « nos addictions »

"Je suis à cran, je suis accro… Que faisons-nous, que devenons-nous quand nous perdons le contrôle ? Quels sont nos remèdes, nos échappées, nos pas de côté ? Improvisations, écriture, mise en jeu, en voix et en chanson, chaque artiste proposera sa propre piste de recherche et ensemble nous tenterons de former une partition commune… Au-delà de nos déraillements, du jeu des engrenages et des turbulences de notre époque, il s’agit ici de faire surgir de nouvelles respirations vers de nouveaux élans !" Michel André

L'atelier a été mené sur la saison 2020-2021 par plusieurs auteur·es et metteur·es en scènes : Nadège Prugnard, Gérard Watkins, Maurin Ollès, Iraka et Michel André (metteur en scène et directeur artistique du Théâtre La Cité).
Il s'est poursuivi sur la saison 2021-2022 sous la direction de Nadège Prugnard. Le groupe a présenté la performance "À cran, Accro" dans le cadre de la sixième édition de la Biennale des écritures du réel en juin 2022.


Michel ANDRÉ, comédien et metteur en scène, s’est formé à l’école du Théâtre National de Strasbourg. Il fonde la compagnie de la Cité en 1994, puis suit une formation de cinéma documentaire et oriente son théâtre vers une écriture de plateau en prise avec la vie de ceux qu’il convie à partager la création de ses spectacles. Il ouvre avec Florence LLORET le Théâtre La Cité en 2005 et poursuivent leur démarche vers un théâtre que l’on pourrait qualifier de documentaire en créant les spectacles Rue des Muguets, Nous ne nous étions jamais rencontrés, Jusqu’ici tout va bienTo burn ou not ? Ils créent la Biennale des écritures du réel, temps fort de visibilité, festival désormais inscrit dans le paysage culturel à Marseille.

Nadège PRUGNARD est une auteure indispensable, l’une de celles qui va mettre en évidence les questions primordiales que nous n’osons pas aborder, celle qui va mettre à bas la fatalité qui rend insurmontable l’évolution sociétale pour beaucoup d’entre nous, qui donne la parole à ceux qui sont repoussés vers la marge de la société. Elle œuvre pour la noblesse d’un théâtre tout terrain où le propos importe plus que l’esthétique et les codes du binôme salle/plateau. C’est une artiste qui s’interroge sur le monde d’aujourd’hui, qui s’inquiète de ce qui s’y déroule, et qui essaie par le geste artistique, par l’écriture et la performance de le secouer. Elle est persuadée que l’art a un rôle à tenir en questionnant, en remuant les consciences, en créant du lien.

rard WATKINS dirige sa compagnie, le Perdita Ensemble, avec laquelle il met en scène tous ses textes, navigant de théâtres en lieux insolites, du Théâtre de Gennevilliers à l’Echangeur, du Théâtre Gérard Philipe de St-Denis au Colombier, de la Ferme du Buisson à la piscine municipale de St-Ouen, de la comète 347 au Théâtre de la Bastille. Il est lauréat de la fondation Beaumarchais, de la Villa Medicis Hors-les-Murs pour Europia, fable géopoétique, créé avec les élèves de l’ERAC pour Marseille Provence 2013 puis au Festival d’Avignon et à Reims Scènes d’Europe. Il vient de créer Je ne me souviens plus très bien au Théâtre du Rond-Point. Il est lauréat du Grand Prix de Littérature Dramatique 2010.

Maurin OLLÈS entre à l’École Supérieure d’Art Dramatique de la Comédie de Saint-Étienne en 2012. À sa sortie, il joue dans Un beau ténébreux mis en scène (mes) Matthieu Cruciani, Portrait Foucault mes Pierre Maillet, Tumultes mes Marion Guerrero et Truckstop mes Arnaud Meunier (Chapelle des Pénitents Blancs-Festival d’Avignon 2016). Son spectacle Jusqu’ici tout va bien créé avec de jeunes comédiens amateurs de Saint-Étienne est programmé dans le cadre du Festival Contre Courant à Avignon (2015) et dans le cadre des tournées culturelles organisées par la CCAS (2016). Il retrouve Matthieu Cruciani avec Au plus fort de l’orage pour le Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence (2017). Il travaille de nouveau avec Arnaud Meunier dans J’ai pris mon père sur mes épaules de Fabrice Melquiot, avec Paul Pascot dans L’Amérique de Serge Kribus, crée le spectacle Pour l’amour de quoi dans une trentaine d’établissements de santé de la Loire, et reprend la tournée de Saigon de Caroline Guiela Nguyen.

Rappeur, slameur, IRAKA est tout d’abord un poète moderne dont la musique du verbe éclate au visage, comme une évidence. IRAKA produit une musique à la croisée du rap, du slam et de l’électronique, à la lisière de l’intime ou porté par la chronique sociale, le texte prends corps dans la voix présente et troublante du slameur. Présent dans de nombreuses institutions sociales : il y mène des ateliers d’écriture avec ceux qui ont des mots à sortir de terre. Correspondances entre jeunes détenus et lycéens, résidence de création en lycée professionnel, participation au laboratoire de recherche « Social Lab », il est impliqué dans les travaux du Théâtre La Cité depuis plusieurs années. Il s’est engagé comme comédien dans une des créations partagées (To Burn or not ? mis en scène par Michel André) du Théâtre La Cité qui donnent lieu à des spectacles de facture professionnelle.

• Le Théâtre La Cité est soutenu par la Ville de Marseille, le Conseil Départemental des Bouches du Rhône, la Région Sud, la DRAC PACA, la CCAS et la CMCAS